Jean, « urban cowboy »
Rencontre avec Jean aux Jardins de la Fontaine
Jean, c’est un personnage qui ne passe pas inaperçu, vous l’avez surement vu et remarqué dans les rues de Nîmes.
Il n’est pas nîmois mais de Arles. Nîmes, il s’y est installé en 1975.
En se moment, on peut le croiser aux Jardins de la Fontaine où il vient régulièrement s’oxygéner l’esprit.
Avec son grand chapeau en cuir, son grand manteau blanc et ses « santiags », l’allure country et cette carrure qui force au respect peuvent, de prime abord, en intimider quelques uns.
C’est donc avec un peu d’appréhension que j’allais à sa rencontre briser sa solitude et demander comment il vivait ce confinement.
L’homme acceptera volontiers la discussion et se révèlera moins taiseux que je l’aurais pensé.
Cet intérimaire en transport, bientôt à la retraite, « et c’est tant mieux! », vit mal le confinement, « … parce qu’il n’y a pas de travail… J’adore danser et les dancings sont fermés depuis un bon moment. On s’emmerde!!!… pour parler poliment. »
Donc, il se promène dans les Jardins ou alors, il lit. « Y’a que ça à faire! »
Pour lui ce 2ème confinement n’a rien changé. Il n’y trouve aucuns bénéfices et est assez pessimiste sur la suite des évènements.
« Je pense que même en confinant les gens et en mettant les masques, l’épidémie continuera quand même. »