Des gens heureux
Voilà, ils l’ont fait et nous sommes les champions du monde !
On n’est pas l’Équipe pour s’attarder sur la dimension stratégique, le génie de Didier Deschamps, le brio des joueurs, ni Libération ou Le Figaro pour analyser la dimension nationale, internationale de l’événement.
Mais on était dans les quartiers, simplement, et on y a vu des gens heureux, angoissés, enthousiastes pendant le match et ses incertitudes puis soudain libérés par la victoire, enfiévrés, fous de joie, laissant éclater leur fierté de n’avoir à chanter — enfin — la Marseillaise ou d’agiter des drapeaux bleu-blanc-rouge que pour du bonheur.
Des gens heureux, oui, vivant comme une revanche sur les moments plus tragiques lorsque les rues de France débordaient de colère et de douleur compassionnelle.
Alors, merci les bleus, pour cette bulle enchantée, merci pour ce bonheur donné !