Erasmus fait référence à Érasme de Rotterdam, savant humaniste et pacifiste néerlandais du XVe siècle, qui a parcouru l’Europe à une époque ou quitter son village était une véritable expédition. Ce qu’on sait moins, c’est qu’Erasmus est aussi l’acronyme de EuRopean community Action Scheme for the Mobility of University Students (ou en français, Programme d’Action de la Communauté européenne en matière de mobilité des étudiants).
À Nîmes, la Maison de l’Europe et ses partenaires ont organisé plusieurs manifestations pour les 30 ans d’Erasmus, comme le forum de la mobilité internationale, avec stands et conférences, à la CCI Gard, qui a reçu plus de 600 scolaires tout au long de la journée.
À l’Université Vauban, l’Erasmus Day s’est achevé avec le Dialogue Citoyen « Bouger en Europe – Quand est-ce qu’on en profite? », débat public animé par Véronique Auger, qui présente sur FR3 Avenue de l’Europe, le magazine consacré aux pays de l’Union européenne.
Dans le grand amphithéâtre de la fac, Jimmy Jamar (chef de la Commission européenne en Belgique et directeur de la commission sur le Corps européen de la solidarité), Amal Couvreur (élue à la jeunesse du département du Gard) et Guillaume Cros (Vice-Président du Conseil Régional d’Occitanie) ont répondu aux questions du public sur l’organisation, le coût, les avantages de la mobilité étudiante, sur les espoirs qu’à l’avenir Erasmus+ permette à d’autres publics comme les professionnels, les séniors, même, de vivre cette expérience enrichissante des échanges culturels et linguistiques dont à ce jour ont profité plus de trois millions de jeunes européens.