Alain Lorgeas, Président du Comité de quartier de Pissevin :
“Ce qui nous manque, c’est d’améliorer le quotidien : les grands projets c’est bien mais en attendant, et même après, on aimerait que la vie ordinaire soit plus agréable. Par exemple, quand un luminaire est déglingué en ville, il ne faut pas trois jours pour le remettre d’aplomb, ici ça peut prendre quatre mois, c’est très dévalorisant pour nos concitoyens. Il faudrait reprendre un état du quartier, c’est à dire savoir exactement qui s’occupe de quoi dans le mille feuille de la gestion urbaine, afin d’obtenir des réponses rapides aux banals problèmes de fonctionnement. “
Raouf Azzouz, Directeur de l’association Mille couleurs, à Pissevin :
“Le quartier Pissevin, c’est 12000 habitants, soit la population d’une ville. Nous aimerions bien avoir une vraie représentativité auprès de la Ville de Nîmes, à la hauteur de notre poids démographique, plus important que celui de nombreuses communes de l’agglomération Nîmes Métropole, par exemple. Il serait bon aussi que les services publics réinvestissent le quartier afin de se rapprocher de cette population. Une action efficace des services de police, notamment, fait cruellement défaut, mais on nous oppose constamment un manque de moyens… Pour beaucoup d’habitants la pratique religieuse n’est pas une obsession, mais une présence de tous les cultes serait une bonne chose : nous avons perdu le temple, un comble dans une ville protestante, et la présence d’une synagogue serait un signe fort d’intégration. “